Parcours urbains
Parcours "les 10 incontournables" de Verviers
Description
Découvrez les 10 points d'intérêt emblématiques de Verviers en 2 heures de balade : Hôtel de Ville, Grand-Théâtre, l'Eglise Saint-Remacle et plus encore. Un parcours mis en place par les élèves de 6TQ Agent en Accueil et Tourisme de l'Institut Sainte-Claire de Verviers. Un travail remarquable à suivre !
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Aussi disponible en dépliant imprimé à la Maison du Tourisme du Pays de Vesdre.
Parcours de 6km à pied. Aussi possible en poussette et PMR mais à adapter !
Information complémentaire
Signalétique
Aucune signalétique
Boutons d'export (pdf, gpx, app)
Informations techniques
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTES MULTI-ECHELLES / IGN
TOP 25 IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
PARCELLES CADASTRALES
CARTES AÉRONAUTIQUES OACI
CARTE 1950 / IGN
CARTE DE L'ETAT-MAJOR (1820-1866)
CARTES LITTORALES / SHOM/IGN
SCAN EXPRESS STANDARD / IGN
SCAN EXPRESS CLASSIQUE / IGN
OPEN STREET MAP
GOOGLE MAP - SATELLITE
GOOGLE MAP - PLAN
GOOGLE MAP - HYBRIDE
IGN BELGIQUE
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours
Le Grand Théâtre (incontournable de Verviers)
De style néo-classique, bâtiment massif, sans fioritures et semblant taillé d’un seul bloc, le Grand Théâtre occupe au sol un rectangle de 1650 m² de surface. Sa façade principale, surmontée d’une longue balustrade, présente un péristyle-terrasse monumental. Le rez-de-chaussée est tout en calcaire taillé à bossage; un portique d’entrée occupe, au centre, trois travées.
Au deuxième étage, cinq baies en plein cintre, séparées par des colonnes antiques, éclairent le foyer.
Ce bâtiment remplace l’ancien théâtre dit « la Bonbonnière » situé place Verte qui avait été inauguré en 1822. Pourquoi ce changement? Deux raisons principales: construire plus grand et, surtout, des normes de sécurité plus importantes.
Lorsque le projet est né dans la tête des autorités, un concours d’architectes a été lancé. Trente et un projets, anonymes mais titrés, sont déposés. Le projet intitulé « Se fera-t-il ? », est retenu. Il s’agit de celui de l’architecte Thirion, qui va construire quasi en parallèle le bâtiment voisin, « le Manège ».
Dès son inauguration en 1892, des spectacles, opéras et opérettes (Verviers avait sa propre troupe de théâtre), des comédies musicales (avec notamment Annie Cordy et ourvil) des concerts (avec à l’affiche des noms prestigieux) et des concours de musique y furent organisés. Plus célèbre: le concours international « Vieuxtemps », compositeur et interprète verviétois mondialement connu, a attiré des violonistes de talent, venus du monde entier.
A l’intérieur, un vaste escalier d’honneur en marbre.
Latéralement, les deux escaliers sont en fer à cheval et les colonnes, néo-corinthiennes. Nous découvrons aussi les bustes d’Henri Vieuxtemps et de Roberto Benzi. Ce décor n’était visible que par les plus riches. En effet, les portes en verre actuelles étaient alors en bois.
Le peuple, lui, pénétrait par les portes latérales en bois à peine visibles et accédait au « paradis » par des escaliers aveugles.
Son intérieur riche de style « Louis XIV » (dorures, plafonnier) est assez bien conservé. Le plafond est agrémenté de représentations mythologiques, réalisées par le peintre liégeois Berchmans. Le théâtre fut le premier en Belgique à être entièrement électrifié. La grande salle peut accueillir 1.350 personnes.
Le Grand Théâtre de Verviers, classé en 2003, est repris depuis 2016 sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie.
La Gare de Verviers (incontournable de Verviers)
La gare centrale de Verviers est créée en 1925, à une époque où Verviers doit sa prospérité au travail de la laine. Il fallait donc une gare plus «centrale» que celle de l’Ouest, en ligne directe et surtout affichant notre prospérité, est construite.
Les plans de la gare centrale sont réalisés par deux architectes: Charles Thirion et Emile Burguet. Ce dernier poursuivra seul le projet après la mort de son confrère en 1920. Le bâtiment est inspiré du style renaissance et est caractérisé par la simplicité des lignes et l’homogénéité des éléments architecturaux de la façade. L’édifice est en pierre mais la façade côté voies est en brique rouge, sans décoration. Sur la façade, remarquez les statues du fileur et du tisserand, deux anciens métiers liés au travail de la laine!
L’avant-corps se compose d’une large baie vitrée cintrée qui éclaire la salle des pas perdus. Un cadran d’horloge enchâssé dans un fronton cintré à volutes surmonte l’ensemble couvert d’un toit brisé en pavillon. Les guichets, de style Art Nouveau, attirent l’œil et sont réalisés en métal.
A l’entrée, à l’intérieur de la gare, on aperçoit un bas-relief qui rappelle la fable de Jean de la Fontaine, «Le lièvre et la tortue». Le lièvre est bloqué devant une barrière alors que la tortue, elle, monte dans le train.
L'Harmonie (incontournable de Verviers)
La Société de l’Harmonie est créée en 1829 par un Hervien afin de développer la présence musicale à Verviers. Cette vieille dame, plus ancienne que l’Etat belge, a alors son local près des Récollets. Les réunions musicales rencontrent un grand succès et sont fréquentées par de riches industriels. Le local n’étant pas à la hauteur, les bourgeois font appel à l’architecte bruxellois Spaak pour la construction du nouveau bâtiment inauguré en 1835. Henri Vieuxtemps, âgé de 15 ans, y joue.
Très simple, l’édifice de style néo-classique s’élève sur deux niveaux de neuf travées.
Dès le départ, la bâtisse est déjà trop petite, et c’est Thirion qui va ajouter, en 1859, une aile de chaque côté ainsi que des balustrades et vases couronnant la façade. Au rez-de-chaussée, les sept travées centrales forment un portique à colonnes doriques. Celui-ci permet de soutenir le premier étage aux grandes baies séparées également par des colonnes doriques. Elles éclairent la grande salle qui est la pièce maîtresse du bâtiment. Cette salle a accueilli et accueille encore de nombreuses réceptions. C’est ici que tous les rois belges de passage à Verviers ont été reçus.
Le parc attenant au bâtiment est très agréable à parcourir et compte de nombreuses espèces rares ramenées par nos lainiers, comme un séquoia et un ginkgo biloba, arbres exceptionnels. Il est entouré par de très belles grilles.
Dans cet espace vert, se trouve un magnifique kiosquede style mauresque. Il est l’oeuvre de Thirion, un architecte verviétois et a été inauguré en 1854. Signalons qu’il a son jumeau à Bruges. Le bâtiment et le kiosque sont classés au patrimoine de Wallonie; le parc est, quant à lui, géré par la Région wallonne.
Centre Touristique de la Lain et de la Mode (incontournable de Verviers)
Occupant une place importante dans la ville de Verviers, le Centre Touristique de la Laine et de la Mode occupe des bâtiments construits par la famille Nivelle. Cette manufacture passe en 1727 dans le patrimoine de la famille Dethier. De 1804 à 1806, Pierre-Henri va agrandir la fabrique et construire un hôtel particulier (partie de devant) et aménager un jardin de 8 000 m². Après différents changements, à la moitié du 19e, la propriété est rachetée par M. Bettonville. Cette famille est à la tête d’une usine d’étoffes jusqu’en 1970. En 1976, la ville de Verviers rachète l’ensemble des bâtiments avec l’idée d’y créer un Musée de la Laine.
La partie « fabrique », de style néo-classique, est construite sur trois niveaux autour d’une grande cour intérieure, en forme de « L ». Elle comprend, au rez-dechaussée, une succession de portes-fenêtres cintrées dont l’imposte vitrée est divisée par de petits bois rayonnants. Un large portail cintré occupe deux niveaux et renforce le caractère monumental de la construction. Côté rue se trouve la maison de Maître.
Le CTLM, inauguré en 1999, propose un parcours-spectacle, intitulé « Du fil à la mode » montrant les différentes étapes du processus d’élaboration de la laine et du drap lors de la glorieuse époque de l’industrie lainière verviétoise. Il propose également des expositions temporaires.
La statue de Grégoire-Joseph Chapuis (incontournable de Verviers)
La statue est réalisée par Joseph-Antoine Van den Kerkhove, dit Nelson.
Médecin, philosophe, magistrat, promoteur du mariage civil, fondateur d’écoles pour ouvriers dont il est très proche. Les ouvriers à qui, aux Gris-Gevris, il parlait, enseignait, leur apprenant à lire, convaincu que l’éducation doit être donnée à tous et est le meilleur moyen d’accéder à la liberté. Grégoire-Joseph Chapuis est né à Verviers en 1761. C’est avec son père, maître-accoucheur, qu’il va apprendre son métier avant d’être diplômé. Il sera le premier chirurgien à pratiquer une césarienne en région verviétoise. Il est aussi officier en charge de l’état civil.
Cet homme épris de justice et de solidarité, défenseur de réformes politiques et sociales, sera arrêté, condamné pour ces idées, jugé sommairement et exécuté, pour « l’exemple ». Ramené de Liège, assis sur son cercueil, il est décapité sur la place du Sablon, à Verviers. Cette place qui, en 1875, deviendra « place du Martyr ». Le 10 octobre 1880, le monument érigé en mémoire de Chapuis est officiellement inauguré par le bourgmestre libéral Ortmans-Hauzeur. Le chantier fut rapide car la manifestation devait correspondre à la date du 50e anniversaire de l’indépendance de la Belgique.
Le monument comprend un socle de quatre mètres en pierre bleue d’Écaussines, surmonté par la statue en bronze de même hauteur. Présenté debout, la tête tournée vers l’avenir, le personnage se tient droit, les jambes légèrement écartées, laissant apparaître la lame qui eut raison de lui.
Sur les parois du socle, observez les inscriptions qui dévoilent les valeurs défendues par Chapuis.
En l’absence de toute représentation du visage de Chapuis, ses traits sont empruntés, dit-on, à son neveu Armand Wéber (dont chacun admettait la ressemblance).
La Grand-Poste (incontournable de Verviers)
Cet imposant édifice est classé au patrimoine de Wallonie depuis le 7 août 1989 et est un des symboles emblématiques de la prospérité de Verviers grâce à son industrie lainière du 19e siècle. La grand poste est l’oeuvre de l’ingénieur architecte gantois Alphonse van Houtte qui l’achève en 1909 après cinq années de travaux. Pendant près de 60 ans, elle est l’épicentre des communications de la ville.
Son style est un mélange de néogothique et de renaissance mais on y voit aussi la « patte flamande ». La pierre et surtout les couleurs de pierre, sont utilisées abondamment dans les façades: la pierre bleue pour tous les éléments taillés, le grès pour les éléments maçonnés, le grès vert de la Gileppe pour les soubassements, le grès rose d’Andenne pour les élévations. De nombreux ornements sur la façade, des décorations figuratives ou des inscriptions, qui indiquent les différents services postaux, rappellent la fonction originelle du bâtiment. D’autres font référence aux inventions du siècle de l’industrie: clairs, appareils électriques,... Des putti, c’est-à-dire des médaillons ornés de figures allégoriques, complètent cette riche décoration.
Deux tours rondes et octogonales au sommet, encadrent le bâtiment. La petite mesure 50 mètres. Sa grande soeur culmine à 80 mètres, la plus élevée de notre ville. A l’origine des fils montaient des différentes maisons raccordées vers le haut de la tour.
Pour accéder à la salle des pas perdus, il faut franchir le majestueux perron d’entrée, sur lequel se dressent deux lions héraldiques aux armoiries de la Ville de Verviers et de la Province de Liège. Le rez-de-chaussée occupait le service de la poste et l’étage, celui des télégraphes et téléphones.
Depuis janvier 2005, après l’achèvement des travaux de restauration et de réhabilitation, elle accueille les bureaux du Forem.
La fontaine Ortmans (incontournable de Verviers)
La fontaine Ortmans date de 1893 et est l’oeuvre de Clément Vivroux. Ses mesures, 15 mètres sur 13, en font la plus grande fontaine murale de notre Province de Liège. Elle se situe au pied de la rue du même nom, ouverte en 1885, année de la mort du Bourgmestre Ortmans.
Jean-François Ortmans, industriel spécialisé dans la teinturerie, fut bourgmestre de Verviers de 1855 à 1885. Son nom est lié à la construction du Barrage de la Gileppe et à la création de la distribution d’eau industrielle et ménagère dans notre cité, une des premières en Belgique. L’hommage et les remerciements de la ville et de la population se manifestent à travers ce monument.
Deux dalles commémoratives, de part et d’autre du buste du bourgmestre, nous le rappellent.
Sur le fronton, la ville de Verviers représentée par une dame, côtoie un lion, symbole de la force. La dame tient dans sa main droite une pièce de drap, évocatrice de l’industrie textile de la ville. Plusieurs éléments rappellent l’eau: des coquillages sculptés, les amphores de part et d’autre et le soubassement en pierre de taille, interrompu par des bandeaux sculptés imitant des rideaux d’eau.
Le buste de Jean-François Ortmans s’inscrit dans une alcôve en forme de coquillage et le tout est entouré de deux paires de colonnes.
L'Église Saint-Remacle (incontournable de Verviers)
Une première église paroissiale, Saint-Remacle, voisinait, depuis des siècles, avec le bâtiment représentant le pouvoir communal. Elle donnait une piètre figure de la prospérité de notre ville et, fin 18e, dénotait à côté de notre nouvel hôtel de ville. Ajoutons aussi le mauvais état de l’édifice. Après de longues discussions, des polémiques concernant le lieu, les plans et le choix de l’architecte pour la construction d’une nouvelle église, Raymond Biolley, riche industriel et notable très connu, prend les choses en main et fait appel à Jean-Pierre Crémer, architecte aixois. Ceci explique peut-être l’allure « temple protestant » du bâtiment. Il est la reproduction d’une grande basilique romaine, comme aimaient les néo-classiques au début du 19e siècle, réalisé en calcaire blanc du pays de Verviers. Quatre demi-colonnes soutiennent l’entablement du portique central largement ouvert par un arc en plein centre. On pense à un arc de triomphe romain. La façade est ornée de quatre statues placées lors du centenaire (1938). Le parvis est profond de dix mètres. La tour de 43 mètres à deux niveaux, donne un aspect massif. Elle est surmontée d’une coupole avec une croix en cuivre. L’horloge date de 1845. Les façades latérales ont été réalisées en brique. En ce qui concerne l’intérieur, le chœur est impressionnant : un imposant maître-autel en marbre entouré de quatre grandes statues en pierre de France représentant les « pères » de l’église (Ambroise, Augustin, Grégoire et Jérôme); stalles en chêne, peintures au plafond et sur les côtés. Les autels latéraux et du fond sont adossés au pilier soutenant le jubé. La statue de Saint-Sévère, patron des tisserands, s’imposait dans une ville vouée si longtemps au textile. La chaire de vérité est une pièce importante en chêne massif sculpté. Trois statues forment un ensemble intéressant : Saint-Raymond et Saint-Edouard présentant à Saint-Remacle un plan de l’église. L’église Saint-Remacle est aujourd’hui de plus en plus un lieu culturel où se déroulent notamment des concerts …
L’Hôtel Edouard de Biolley (incontournable de Verviers)
L’Hôtel Edouard de Biolley, construit durant la deuxième moitié du 18e siècle, dans le style Louis XV, porte le nom de son commanditaire. Il est réalisé en brique et utilise également le calcaire de Meuse. La façade avant comporte trois niveaux et sept travées. Le bâtiment a été agrandi en 1860 en style Empire, très à la mode à l’époque. Cet agrandissement consiste en l’ajout d’une tribune d’apparat, en pierre, utilisée par la famille Biolley lors des fêtes, des défilés, des processions. Un balcon, un troisième étage ainsi que le portail de droite ont également été insérés.A l’arrière, le bâtiment comporte trois niveaux et cinq travées. Un perron à six colonnes a été ajouté ultérieurement.Edouard de Biolley, frère cadet de Raymond, résidait dans cet immeuble. Raymond, lui, habitait à quelques pas de son frère, place Sommeleville. Ils géraient ensemble l’entreprise familiale dont les bâtiments s’étendaient derrière les maisons. La famille Biolley, originaire de Haute-Savoie, a occupé une place prépondérante à Verviers. Hommes (mais aussi femmes) d’affaires, puissants et riches lainiers, certains ont joué un rôle important au niveau de la politique communale et même nationale.
L'Hôtel de Ville (incontournable de Verviers)
Jusqu’en 1775, s’élevait, plus ou moins au même endroit, le siège du pouvoir local, une bâtisse massive de type « halle » similaire à la halle aux viandes qui existe toujours à Liège, mais avec un étage. Au cours du 18e siècle, Verviers prospère grâce au travail de la laine et sa population ne cesse de croître. Les autorités décident alors de construire un hôtel de ville en rapport avec sa richesse.L’architecte liégeois Jacques-Barthélemy Renoz, connu à l’époque pour de nombreuses réalisations, est choisi. Il construit cet édifice dans le style de l’époque, le néo-classique. Une symétrie totale, extérieure et intérieure, des décorations sans fioritures et l’utilisation du fer. La façade comprend un avant-corps de trois travées flanqué de deux ailes, avec escaliers, comptant également trois travées chacune.Les fenêtres des deux niveaux sont différentes; celles du premier, surmontées d’une draperie et d’un puissant larmier, sont en plein cintre, alors que celles du deuxième niveau, surmontées d’une clé ornée d’un mascaron et supportant une guirlande de laurier, sont rectangulaires.Le fronton supérieur courbe porte les armoiries de la ville, entourées de guirlandes de lauriers et encadrées par deux bambins (portant l’un une navette, l’autre un chardon, deux emblèmes de l’industrie lainière). En dessous du fronton, l’inscription ajoutée à la demande de Pierre David, premier bourgmestre après l’indépendance de notre pays, «Publicité, sauvegarde du peuple», signifie que rendre publiques les séances du conseil communal protège le peuple.Un campanile octogonal couronne l’édifice, y prend place un cadran d’horloge, le tout surmonté par une sphère radiale.